Low Code, un nouvel enjeu pour les DSI – Episode #1
A l’heure où les plateformes de Low Code sont de plus en plus attractive et l’engouement autour de ces dernières ne fait que croître, leur utilisation soulève des questionnement sur les fonctions des DSI, leur rôle et leur lien avec les métiers.
Dans l’article publié il y a quelques semaines – Low Code, levier d’accélération de la transformation digitale – nous avons décrypté pour vous les différences entre Low Code et No Code, qu’entend-on par plateforme Low Code, et comment cette « nouvelle » façon de développer peut concurrencer le développement plus « traditionnel » d’applications.
De nombreuses questions se posent aujourd’hui, notamment la suivante : les plateformes de Low Code donnent-elles aux métiers de l’entreprise la possibilité de se passer de l’expertise technique des DSI, afin de développer des applications et transformer leurs propres processus ?
Ou faut-il y voir une opportunité pour les DSI de travailler en collaboration avec les métiers, en leur apportant des solutions propices à leur développement, avec plus d’autonomie et en limitant ainsi le « shadow IT » (c’est-à-dire le développement de solutions numériques par les métiers sans contrôle de la DSI) ?
Bien que le concept d’outils low code / no code ne soit pas si nouveau que ça, ces plateformes offrent énormément de possibilités aux utilisateurs non-développeurs (les fameux “citizen developers”), pour créer des applications répondant spécifiquement à leurs besoins, sans connaissance approfondie du développement informatique ; ce qui accroît l’autonomie et l’agilité des métiers et apporte ainsi des réponses au besoin d’un time-to-market rapide.
Ces plateformes Low code ou No code peuvent aussi répondre aux besoins des DSI elles-mêmes sur certains types d’activité, leur permettant d’augmenter la productivité des développeurs « professionnels » et ponctuellement de pallier le déficit de compétences de plus en plus prégnant dans le développement informatique.
Le Low Code, opportunité pour la DSI
Les approches Low code / No code sont de véritables opportunités, y compris pour la DSI elle-même : dans un contexte de contraintes financières, elles permettent de réduire les coûts de développement et de poser un cadre de fonctionnement formel avec les métiers, ce qui est un manque, par définition, dans les pratiques shadow IT.
Pour les équipes de la DSI, l’usage du Low code est aussi une nouvelle façon de répondre aux besoins des métiers ou à leurs propres besoins : il permet par exemple de réduire le temps d’un projet en disposant d’une factory à applications, de modéliser les données ou d’alléger l’exploitation en utilisant des solutions plateformisées.
Toutefois, derrière le discours d’émancipation des utilisateurs, des directions métiers, l’entreprise doit aussi voir la réalité des choses. Une prolifération incontrôlée de tels outils comporte son lot de risques : fuite de données, absence de support et de documentation, dimensionnement potentiellement inadapté, non-respect de chartes d’ergonomie ou, pire, de sécurité (…).
Quelle attitude adopter pour la DSI face à l’utilisation grandissante du Low Code ?
Interdire le Low Code, ou passer à côté de son utilisation dans une organisation, aurait le mérite de se préserver des risques mais présente des inconvénients majeurs.
Tout d’abord, c’est inefficace ! Les « utilisateurs avancés » chercheront toujours à simplifier, automatiser certaines de leurs actions. Ensuite, c’est contre-productif : les DSI, avec la meilleure volonté du monde, ne peuvent fournir l’ensemble des outils répondant aux besoins spécifiques d’un collaborateur en particulier, ou groupe de collaborateurs. Si les outils Low-Code / No-Code peuvent aider les employés à créer de la valeur, il faut au contraire les y encourager en encadrant la pratique.
Il est donc primordial de définir un cadre et ce, en partenariat avec les métiers.
D’où la nécessité :
- De mettre en place une gouvernance pour suivre et administrer l’usage de ces plateformes,
- De définir les critères d’éligibilité, et les bonnes pratiques d’usage auprès des “citizen developers”,
- D’adapter les architectures techniques
- De mettre en place un centre d’expertise dédié aux pratiques Low code / No code au sein des équipes IT.
Business At Work x Mendix, plateforme partenaire de Low Code
Business at Work, entreprise innovante, accompagne les organisations dans leur transformation digitale et ce, de bout-en-bout, en combinant à la fois les expertises métiers et technologiques.
Mendix, partenaire du groupe BAW, permet aux organisations, via sa plateforme Low Code, de créer rapidement et facilement des applications complexes et personnalisées. L’approche collaborative renforce l’agilité des équipes en réduisant le fossé entre les équipes techniques et les métiers.
Grâce à ce partenariat, BAW apporte à ses clients et à ses équipes un nouveau levier d’accélération de la transformation, à destination des DSI et Métiers.
Vous souhaitez en savoir plus ? Nous vous proposons de visionner le webinar retour d’expérience des équipes de Siemens, sur leur utilisation de la plateforme Mendix – Accéder au Webinar
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